Certains mercredis soir, dans la salle de la FNACA, c’est là que se tient l’atelier d’écriture de Dame Marianne.
Non, pas celle de Robin des bois. Pas celle non plus dont le buste généreux symbolise notre République vacillante.
Non, notre Marianne à nous, la bienveillante animatrice de notre groupe d’écriture.
Deux petites jeunes filles sont venues rafraichir notre groupe d’anciens et nous sont fidèles depuis 2 ou 3 ans.
M. d’abord, qui écrit si bien et qui parle si vite que nous avons toujours du mal à goûter sa jolie prose.
C. ensuite, avec son style si vivant et qui nous fait partager avec enthousiasme les expériences joyeuses ou tristes de sa jeune vie.
Les hommes se font rares depuis qu’Y. nous fait des infidélités avec le groupe du lundi. C’est dommage, j’aimais bien ses tranches de vie conjugale et ses histoires de café du commerce.
Heureusement, il y a R., avec sa plume alerte, et ses jeux de mots souvent dignes des grosses têtes. Souvent, mais pas toujours.
Puis, il y a la blonde A. M., une théâtreuse comme Y. et R., avec son écriture fluide et précise.
Bien sûr, il y a M. avec son style flamboyant et ses histoires franchement gores qui finissent toujours mal.
Et C., qui m’a mis le pied à l’étrier. Elle est toute en retenue, mais avec le temps il me semble qu’elle se détend. On arrivera peut-être même à la dévergonder, qui sait.
Il y a bien sûr notre présidente M. H. Elle chante, elle coud et elle écrit. Souvent pour nous faire partager la nostalgie ensoleillée de son enfance tunisienne.
Bref, on rit beaucoup, on pleure parfois, mais pas souvent, je vous rassure.
Le personnage central et rassembleur reste bien sûr dame Marianne. On sent la maîtresse d’école en elle. Elle découpe, elle colle, elle nous donne des images, mais pas de bons points. Jamais de mauvais non plus d’ailleurs. Elle ne sait qu’aucun de nous ne sera retenu pour le Goncourt, mais nous gratifie toujours d’une appréciation valorisante. MERCI Marianne.
Témoignage de Dominique